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Histoire de la guerre de la Grèce Antique

dimanche 11 janvier 2009

«Ignorer les évènements qui se sont passés avant notre naissance, c’est rester toujours enfant » Cicéron, Ier siècle

Bonjour à tous,
Je m'appelle Pierre,
j'ai eu envie de rédiger des articles sur les guerres de la Grece Antique, car je suis passionné par les plus grandes batailles, et plus grands évènements de notre Histoire. L’Antiquité fut, un moment, ma période de prédilection (c’est ce qui m’a poussé en partie à demander ce projet) ... Maintenant, je consacre mon temps à l’époque moderne (dont le but est de reprendre l’antiquité gréco-romaine), la révolution française, et le 1er Empire.
Bonne lecture à tous !



LE VOYAGE

J'ai vraiment apprécié ce voyage, qui devait nous apprendre des choses à propos de la Grèce antique, mais ce fut plus que ça pour moi : Une sortie avec nos professeurs et nos amis, qu' on ne voit pas de cette manière au collège. L'ambiance était vraiment exceptionnelle, les sites magnifiques, les hôtels parfaits, idem pour la nourriture ...
On remercie sincèrement nos professeurs pour ce travail, qui nous mena en Grèce.
Quelques coups de coeur :
- Il est 7 heures du matin, on nous a déjà réveillé dans la chambre par téléphone. Mais on frappe à la porte, et Victor s'énerve, ouvre en disant : " Mais qu'est-ce que vous voulez encore ??!!!" C'est alors qu'on découvre notre professeur de français venue nous souhaiter le bonjour !
- La course sur le stade d'Olympie, qui s'est terminée bizarrement pour moi !! (no coment)
- Les imitations devant les professeurs ...
- Les arrivées dans nos chambres, lorsque les professeurs faisaient l'inspection, l'ODEUR IMMONDE DE PIEDS !!!!! On nous l'a pas mal répété .... -_-'
- Et enfin la visite de l'Acropole qui m'a impressionné !!


Quelques photos :



















































LES GUERRES AU Vè siècle av. J.C.






"Au commencement était la guerre, source de toute chose." (Héraclite Vème siècle)

"Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s'entretuent parce que d'autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d'accord" (Paul Valéry)
"Les guerres ont toutes sortes de prétextes, mais n'ont jamais qu'une cause : l'armée. Otez l'armée, vous ôtez la guerre." (Victor Hugo)
"Un soldat ne doit pas mourir pour son pays, il doit faire en sorte que le gars d'en face meure pour le sien." (Général G. S. Patton)
"En temps de paix, les fils enterrent leur père, en temps de guerre, les pères enterrent leurs fils."
"Une guerre est-elle une période entre deux paix, ou bien une paix est-elle une période entre deux guerres ?" (G. Clémenceau)


Entre le VIIème et le Vème siècle avant J.C, l'hoplite était le fantassin de la Grèce antique, lourdement armé.
Les hoplites comabattaient en phalange, en rangs serrés. ils étaient équipés :
-d'un casque, surmonté de crins de cheval (casque appelé "corinthien". Il était important de faire confiance à son voisin dans les rangs, car ce casque empêchait de voir sur ses flancs lors d'une bataille !)
-d'une cuirasse, allégée au fil des années
-de jambières
-d'un bouclier, (Ils pouvaient dessiner, et peindre le motif qu'ils voulaient dessus. Il est surommé "hoplon", ou "hoplum", d'où le nom d'hoplite, car c'est la pièce maitresse de la phalange, lorsque l'armée ennemie venait s'écraser sur la barrière de boucliers. Le bouclier faisait tout de même 1 mètre de diamètre, et il était en bronze.)
-d'une lance
-d'un glaive (courte épée tranchante des deux côtés)
Le tout pouvait peser une quarentaine de Kg.

Dans leur formation (phalange), les hoplites tenaient leur bouclier sur leur bras gauche, pour protéger le flanc droit de leur voisin (de gauche), et la lance dans la main droite.
L'hoplite était au début un citoyen qui n'avait pas accès aux décisions politiques. Mais au fil des siècles, ils parvinrent à voter l'état de guerre, ou bien le nombre de soldats à envoyer lors d'un conflit.
Après la chute des cités-Etat greques, Alexandre le Grand (Macédonien) renouvela la formation de la phalange. Il fit alléger le poids de la cuirasse et des cnémydes (jambières), et il remplaça les lances relativement courtes (environ 2m) par des lances relativement longues (au moins 3m), pour fendre les rangs ennemis à distance. Après quoi s'engageaient les combats au corps à corps.

Plus tard, les romains prirent le dessus sur les grecs, et le légionnaire remplaça l'hoplite.

(sources : Wikipédia/Evene-citation)


GUERRES MEDIQUES : MARATHON












Au Vème siècle avant J-C, lorsque les Perses décident d'attaquer la Grèce, les Athéniens ne se doutent pas qu'il vont sauver leur cité, ainsi que leur civilisation, et qu'ils s'en rappelleront ... Les Perses envoient des émissaires aux grecs et tentent de soumettre la partie majeure des îles de la mer Egée, comme celles de Délos ou Naxos par exemple. Athènes et Sparte, de puissantes cités, déjà presque rivales, refusent la soumission.

Darius Ier fait débarquer, selon Hérodote, 100 000 soldats Perses, mais les historiens estiment qu' il y aurait eu entre 30 000 et 50 000 hommes, chiffres tout de même considérables pour l'Antiquité. Avec une flotte comptant environ 600 trières, l'armée orientale atteint l'Attique tout en ravageant quelques petites cités résistantes. Le débarquement des troupes s'effectua sur une plage environnante de la plaine de Marathon. Et n'attendant pas leurs ennemis, les Athéniens décident d'aller à la rencontre des Perses, à une quarantaine de kilomètres de leur cité, conduits par leur stratège Miltiade. 10 000 hoplites Athéniens et Platéens sont face aux Perses, 3 fois plus nombreux, et attendent les renforts Spartiates, mais ils tardent. Alors, sans autres solutions, les Athéniens souhaitent engager le combat, et placent leurs soldats et les plus expérimentés sur les flancs, sachant que les Perses sont moins efficaces au corps à corps, et mettent leurs meilleurs soldats au centre de leur armée. Comme on s'y attendait, les Athéniens enfoncent les ailes de l'armée Perse, mais ces derniers percent le centre de l'armée d'Athènes, ce qui leur permet de tenir leurs adversaires en tenailles. Athènes, vainqueur des Perses, s'offre le prestige de toute la grèce, et demande un tribut pour "reconstituer son armée, et sa flotte". Cependant, cela fait, les Athéniens continuent de faire payer le tribut aux autres cités pour embellir la leur. Athènes impose ensuite une forme d'alliance aux autres cités, alliance qui portera le nom de "Ligue de Délos". Cette guerre engendrera un conflit qui montera chaque cité contre les autres.

Sources : Wikipédia /pagesperso-orange.fr

GUERRES MEDIQUES (2)

Après la défaite des Perses face aux athéniens, Xerxès, nouveau roi de Perse, souhaite venger les affronts de Marathon en envahissant la Grèce (-490)

Aux vues des préparatifs d’une attaque massive de leur territoire, les grecs se réunissent afin de jurer une réconciliation temporaire des cités-Etat, pour se liguer contre les Perses.
Le commandement des troupes Grecques est confié à Léonidas Ier pour les fantassins, et Eurybiade pour la flotte. (-481)
La Thessalie est conquise en 481 av JC par les Perses, puisque les grecs manquent de temps pour préparer la stratégie à exécuter.
A la fin de l’été 480 av JC, les grecs se positionnent défensivement aux Thermopyles, passage étroit qui amène à la Grèce continentale. (Cet endroit est appelé « Thermopyles », puisqu’il y a des sources thermales qu’y s’y trouvent.)
Quant-à la flotte, elle se place au nord de l’Eubée, au niveau de l’Artémision, pour éviter tout contournement des navires Perses.
Donc, les Grecs, forts d’environ 10 000 hommes (flotte comprise) sont prêts à repousser leurs ennemis.
Mais devant l’avancée et l’ampleur de l’armée Perse, Eurybiade et sa flotte se replient sur Chalcis, laissant Léonidas et ses hommes menacés sur leurs arrières. Par conséquent, les Perses vont plus loin que prévu, et mouillent au cap Sépias.
Toutefois, une violente tempête s’abat sur les Perses et leurs navires. Les pertes sont de 400 trières, et plusieurs milliers d’hommes.
La nouvelle de cet imprévu arrive aux oreilles d’Eurybiade, qui reprend confiance, et va se positionner avec la flotte à l’Artémision. Pourtant, et malgré la tempête, la supériorité numérique de la flotte perse se fait sentir chez les grecs, qui font une fois de plus demi-tour.
Les Perses tentent un coup hasardeux en envoyant 200 navires et 40 000 fantassins contourner l’Artémision par la Haute mer. Cependant, une nouvelle tempête se déclenche. Les Grecs et le gros de la flotte perse ne subissent pas de dégât. Mais le corps expéditionnaire envoyé par Xerxès, fut détruit, et l’Eubée ne pourra plus être contourné.
Sur terre, Léonidas repousse les assauts répétés des perses, notamment ceux des « immortels », aux Thermopyles. Mais voyant que leurs ennemis sont trop nombreux, Léonidas décide de se sacrifier avec 1000 autres hoplites, dont 300 spartiates et 700 thébains, pour que le reste de l’armée ait le temps de s’organiser, et de préparer leur stratégie de défense.
Ils résistent plusieurs jours, jusqu’à ce qu’ils soient trahis, par Ephialtès, un grec. En effet, il donna aux perses le moyen de contourner les Thermopyles, ce qui permit à l’armée orientale d’encercler les grecs.
Tous refusèrent la soumission, et furent massacrés jusqu’au dernier, avec leur roi. On peut lire cette insrcription, sur le mausolée du Mont Kolonos : "Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses lois."
Cette bataille est l’emblème de l’héroïsme, et de l’esprit de sacrifice des spartiates. Mourir au combat était glorieux, et on doutait plus facilement de celui qui revenait vivant d’une bataille !
Xerxès a donc la prise d’Athènes en tête, et fait route vers l’Attique.
Dans la cité, on s’organise : Thémistocle ordonne l’évacuation des athéniens vers Salamine, tandis que certains préfèrent rester sur l’Acropole pour défendre leur colline sacrée. Lorsque les Perses entrent dans la ville, ils pillent tout, tuent tout opposant ou résistant, et l’Acropole est brûlée.
En 480 av JC, les Athéniens jouent leur dernier atout : leur flotte. Ils décident de rencontrer les Perses à Salamine, près du détroit d’Egine. Les orientaux sont très maladroits, et c’est une grande victoire pour les grecs. Au soir de la bataille, Xerxès Ier abandonne lâchement ses hommes et revient à Persépolis, laissant le commandement des troupes à son beau-frère : Mardonios.
Les Perses stationnent en Thessalie, et au bout d’un an, envoient des émissaires pour proposer des alliances. Toutes leurs demandes furent rejetées par les Grecs.
Désirant alors en finir, les perses affrontent en 479 av JC les Grecs, majoritairement des spartiates et des athéniens, près de la cité de Platées. C’est un nouvel échec des Perses, ce qui permet donc aux Athéniens de revenir dans leur ville.

La paix est officiellement signée en 449 av JC, bien que les Perses fussent vaincus bien avant cette date. On note que les Athéniens reprirent le contrôle maritime, grâce à leur nouvelle flotte.
Après la destruction de la ville, Périclès, nouveau stratège athénien, décide de reconstruire, et même d’embellir la cité, avec notamment la construction de nouveaux temples (comme le Parthénon) sur l’Acropole.
C’est le début de l’âge d’or d’Athènes ...






Carte des 2° guerres médiques --->























<--La Phalange





<-- Hoplite spartiate



SOURCES : Wikipédia

http://pagesperso-orange.fr/miltiade/marathon.htm
http://i13.servimg.com/u/f13/11/11/02/21/ok_for11.jpg

L'AGE D'OR ET LA CHUTE D'ATHENES


Après les guerres médiques, Athènes est à son apogée. L'acropole est reconstituée, ainsi que sa flotte et son armée. Pourtant, elle va décliner dans une guerre contre Sparte, son etrenelle rivale. C'est la Guerre du Péloponnèse. Cette guerre est un jeu d'alliance, et toutes les cités de la Grèce ou presque vont s'allier à une des deux rivales. La ligue de Délos mise en place par Athènes (pour résister aux perses, puis formant un véritable Empire) va s'opposer à la ligue du Péloponnèse, fondée par Sparte. Cette guerre est meurtrière, et dure de 431 à 404 av. J-C.

Les deux cités en ressortent très affaiblies, mais la suprématie des hoplites Spartiates a su faire la différence face aux Athéniens, malgré la puissante flotte de ces derniers.

En conséquences, Athènes doit rentrer dans la ligue du Péloponnèse, livrer sa flotte, sauf une dizaine de navires, détruire les remparts menant au Pirée, et la fin de la démocratie est prolamée.

LA PHALANGE OBLIQUE

Au IV° siècle, après la chute d'Athènes, Sparte et Thèbes restent les deux plus puissantes cités de Grèce. Elles vont s'affronter, après avoir combattu ensemble lors de la guerre du Péloponnèse face à Athènes. (les Thébains haissaient tellement les Athèniens, au point de s'allier aux Perses pendant les guerres Médiques)

Thèbes affirme pendant une courte période sa suprématie, grâce à la bataille de Leuctres en 371 av. J-C. Cette bataille est particulièrement bien menée par les Thébains grâce au génie militaire d'Epaminodas, leur chef. Contre toute attente, les troupes d'élite sont pacées sur le flanc gauche de l'armée. (Elles sont toujours placées sur le flanc droit) Ce qui fait que les troupes d'élite spartaiates et thébaines sont face à face. Puis, le flanc gauche de l'armée thébaine se décale légèrement vers la droite, et bouscule les troupes enemies. Le flanc gauche spartiate, voyant son aile droite détruite est mis en déroute. (PS :Si vous voulez voir un meilleur plan de la phalange oblique, allez voir sur cette adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Phalange_oblique.gif)





















1 commentaires:

M. LE BOT a dit…

c'est bien mais ton message n'est pas assez personnel et ajoute des images