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Welcome to Delphes

lundi 12 janvier 2009

I.Delphes
Delphes est une ville mythique de la Grèce. Elle est notamment connue pour ses monuments, ses légendes, les jeux Pythiques et bien sûr connue pour l'oracle de Delphes.

I.Le Site


Il se trouve en Phocide (au nord du golfe de Corinthe), au pied du mont Parnasse. On y monte à travers une véritable mer d'olivier (Lacarrière) qui, dans l'antiquité, étaient sacrés.








L'ensemble du site a la forme d'un théâtre, dominé par les roches Phaedriades (= les resplendissantes) qui s'élancent à plus de 600 mètres de hauteur et dont la base est le ravin où coule le Pleistos. Dans une gorge profonde entre les Phaedriades jaillit la source de Castalie, ombragée par un platane millénaire. La beauté du paysage (Euripide) de Delphes saisit tous ses visiteurs.






II.Les grands monuments de Delphes
Les monuments s'étalent sur plusieurs terrasses. On rencontre :



Le site de Marmaria autrement dit le sites des marbres,
où se trouvent:





le sanctuaire d'Athéna qui est d'après la mythologie la protectrice de celui-ci

III. Notre voyage à Delphes
1.Notre arrivé
Nous sommes arrivés vers 19h00 A l'hôtel. Un petit hôtel rustique pas l'un des meilleurs d'ailleurs
Puis nous avons dîner dans restaurant en dehors du bâtiment mais appartenant à l'hôtel.Nous avions fait un voyage d'environ 4h00 où beaucoup d'élève s'étaient reposés.Il n'y a pas eu d'accidents et durant le voyage un film a été visionné : 300
2.Les sites
Nous sommes tout d'abord allez voir le sanctuaire:
Le sanctuaire a été développé aux alentours de 800 avant JC et détruit en 373 avant JC lors d'un séisme, qui a gravement endommagé le sanctuaire. Enfin, l'interdiction des cultes païens par les envahisseurs romains, en 392, mit totalement fin au culte d'Apollon.








Puis nous sommes montés sur l'acropole de Delphes où se trouvait L'oracle,La pythie et où se déroulaient les jeux pythiques dans le stade. Sur l'acropole,on trouve Un stade:
Ce stade pouvait en effet accueillir jusqu'à 7000 spectateurs









Beaucoup de villes faisaient des offrandes à Delphes pour pouvoir consulter L'oracle comme Athènes:Le bâtiment a été édifié entre 490 et 485 av. JC avec une partie du butin pris à
Marathon.








Cette acropole était dédiée à Appolon comme le montre les vestiges de son temples:


Un magnifique et riche temple dédié au culte d'Apollon a été bâti à Delphes ; le dieu donnait ses oracles ambigus par l'intermédiaire d'une prêtresse (prophétesse) connue sous le nom de Pythie (Pythonisse) assise sur un trépied recouvert par la peau du serpent Python.



En contre bas nous sommes aller visiter le petit théâtre dédié a Apollon









3.Le musée de Delphes


-Quelques oeuvres:





Le Kleobis et Biton est le nom de deux figures sur la photo ci-contre. C'est une paire de statues grecques archaïques grandeur nature, ou le kouroi , qui sont maintenant dans le musée archéologique de Delphes . Les statues datent environ du 580 AVANT JÉSUS CHRIST et viennent du Argos dans le Péloponnèse , bien qu'elles aient été trouvées à Delphes.




Cette tête de statue est une decouverte archéologique. Fabriquée en or et en ivoir(partie Noir:Ivoir brulé).Elle a été retrouvée avec 2 autres statue enfuient dans la boue.









Le Sphinx du musée de Delphes est un cadeau de l’île de Naxos pour l’oracle.Il était placé en haut sur la plus grande colonne du site de Delphes








Le regard de l'Aurige (conducteur de char, 478 av. JC), joyau du musée de Delphes:La statue que nous avons examinée faisait partie d’un groupe en bronze dont elle est l’élément le plus complet.Le groupe en bronze aurait été exécuté en 474 avant J.C. L’expression, l’attitude de l’Aurige sont empreintes de noblesse et de simplicité tout à la fois.Sur le visage nous voyons les cils impeccables et les yeux colorés.Sur la tête,il porte le bandeau du vainqueur.Nous remarquons la distance démesurée qui sépare les pieds de la ceinture.En effet,la statue était placée sur un char,si bien que la partie basse n’était pas visible. Dans les vitrines nous retrouvons des pattes de l’attelage ,une queue,des rênes.

IV. Notre point de vue



Delphes fut l'une des meilleurs villes. Par ses paysage immenses et impressionnants.Elle nous envoûte .Nous fûmes émerveillées par la grandeur des paysages, par la diversité de la flore mais aussi par ces grands sites archéologique. Même si l'hôtel n'était pas des meilleurs , nous fîmes un parcours éducatif à travers les differents sites et paysages de Delphes.

Ps:Nous voudrions remercier notre guide Kara de nous avoir enseigné toutes ces choses mais aussi les professeurs qui nous ont accompagnés tout au long de notre voyage et de nous avoir permis d'accomplir cette merveilleuse odyssée à travers la Grèce .MERCi donc à Mme Compagnone, M.Lebot, Mme Dubouxet M.Jack .

L'alphabet Grec

Un peu d'histoire
sur
l'alphabet Grec

On peut répartir les lettres en cinq groupes :

I LA BANDE A BETA

II LE GROUPE DE GAMMA

III LA DIVISION DELTA

IV LA LEGION LAMBDA

V LES VOYELLES

Les lettres les plus importantes de l'alphabet grec :

BETA
Il n'y a aucune différence entre le B majuscule français et le BETA majuscule grec. Mais DEUX minuscules : la première sert en début de mot et l'autre au milieu d'un mot. Un exemple pour mieux comprendre (c'est un peu compliqué !) :
En grec, BARBAROS (barbare) veut dire QUI NE PARLE PAS LE GREC et s'écrit:



PI
Si l'on ne connait qu'une seule lettre grecque, c'est bien elle !Pi nous sert en mathématiques (3, 14...). Un exemple, toujours, un exemple :
PERIMETRE vient de METRON qu
i veut dire la mesure et de PERI qui veut dire AUTOUR et s'écrit :

PHI
Ce son F est un P aspiré. Dans les mots français qui viennent du grec, le son F s'écrit le plus souvent PH.
Le mot PHILOSOPHE vient de SOPHIA qui signifie la SAGESSE, et de PHILOS, qui veut dire AMI et s'écrit :

PSI

Le son P suivi du son S se combine avec lui en grec en une seule lettre: PSI. PSYCHIATRE vient de IATROS, le MEDECIN et de PSUCHÈ, qui veut dire L'ÂME et s'écrit:


Ces lettres sont des consonnes que l'on prononce avec les lèvres. Les spécialistes les appellent les LABIALES.
Pour en savoir plus : PSI est la combinaison d'une LABIALE et du son S.


GAMMA
La lettre G, le GAMMA, occupe la troisième position de l'alphabet. Quatre GAMMAs majuscules assemblés forment une croix GAMMEE, qui fut un symbole solaire avant de devenir tristement célèbre.
Les mots ATaille de policeUTOGRAPHE, STYLOGRAPHE, etc. contiennent le verbe GRAPHEIN qui veut dire ECRIRE et s'écrit:


KAPPA
Une seule lettre en grec pour le son C dur. Le nom grec du héros HERCULE est transcrit en français, comme HERACLES, soit HERAKLES.
Le prenom CATHERINE vient du mot CATHAROS, qui signifie PUR, et s'écrit:



CHI
Ce son est un C aspiré et se transcrit CH, prononce comme dans ORCHESTRE.
Le mot CHRYSANTHÈME vient du grec ANTHOS ainsi traduit par la FLEUR et de CHRUSOS, qui signifie l'OR et s'écrit:


Ces lettres sont des consonnes qui se prononcent avec la gorge. Les spécialistes les appellent GUTTURALES.
Pour en savoir plus : XI est la combinaison d'une GUTTURALE et du son S.

DELTA
Le DELTA majuscule est un triangle parfait.
Pensez à la forme du delta du Nil, d'un deltaplane, ou des muscles nommés deltoïdes.
Le mot EPIDERME vient du grec EPI qui signifie SUR et de DERMA qui signifie la PEAU et s'écrit :


THETA
Ce son est un T aspiré et se transcrit TH (comme le son CH avec CHI, le son F avec PHI), prononcé comme dans THÉÂTRE. Le mot THALASSOTHÉRAPIE vient de THERAPEIA signifiant SOIN et THALAS SA ou THALATTA, qui signifie la MER, et s'écrit :

DZETA
Le son D suivi du son Z se combine avec lui en grec en une seule lettre: ZETA.
ZOOLOGIE vient de LOGOS, le DI SCOURS ou l'ETUDE, et de ZÔON,
qui veut dire ANIMAL, et s'écrit:



Ces lettres sont des consonnes et se prononcent avec les dents : les DENTALES.
Pour Dzeta, c'est la lettre Z qui e
st prononcée DZ comme dans ZEUS.

LAMBDA
Les Grecs étaient très forts (et surtout bien avancés !) dans l'art de la parole et du discours qu'ils nommaient LOGOS. Beaucoup de noms scientifiques se terminent en -LOGIE et ceux des scientifiques (ou chercheurs) en -LOGUE ou en -LOGISTE. Quelques exemples pour mieux comprendre :
GEOLOGIE,

ZOOLOGIE,
BIOLOGIE
et
GEOLOGUE,
ZOOLOGUE,

BIOLOGISTE.
En grec, LOGOS s'écrit:
logos
SIGMA
Encore une lettre à deux minuscules (souvenir, souvenir : BETA). La première s'utilise en début et en milieu de mot, la seconde seulement en fin de mot.
Le mot SIDERURGIE vient du grec SIDEROS, qui signifie le FER, et s'écrit:

sideros

LAMBDA, MU, NU, RHO et SIGMA sont des consonnes que l'on peut tenir longtemps.
Les spécialistes les appellent CONTINUES.
Pour en savoir plus : ils appellent LAMBDA, MU, NU et RHO des LIQUIDES, et SIGMA une SIFFLANTE.

Maintenant, attaquons les voyelles, le cinquième groupe de lettres de l'alphabet grec :
L'ALPHA :
La première lettre de l'alphabet ! Le mot ALPHAbet lui doit son nom. Il n'y a aucune différence entre la majuscule A du français et l'ALPHA majuscule de l'alphabet grec.
Les matheux connaissent bien l'ALPHA minuscule puisqu'ils utilisent pour désigner des angles.

EPSILON :
Le grec possède deux lettres E: EPSILON est ce que l'on appelle un E FERME comme le é français. C'est un son bref, comme dans le mot pré. Aucune différence entre le E majuscule français et l'EPSILON majuscule grec.
Les matheux connaissent aussi l'EPSILON minuscule et s'en servent parfois pour désigner un nombre réel pris arbitrairement petit, positif (ralala les matheux, j'vous jure).

ETA :
Le grec possède deux lettres E: ETA est ce que l'on appelle un E OUVERT comme le è ou le ê français (le contraire de EPSILON). C'est un son long, comme dans le mot tête.
Attention : au début, on peut se tromper, puisque la majuscule ressemble au H français et la minuscule à un n qui aurait une jambe plus longue que l'autre.
Mais il n'y a pas de lettre H en grec ! Quant au n, c'est une surprise...


En résumé :
http://www.egyptos.net/img/histoire/ecriture/grec.JPG

Les mathématiques utilisent beaucoup les lettres de l'alphabet grec (delta, pi, êta...) Certaines lettres ont leur majuscule et leur minuscule identique (omicron, phi, kappa, pi...) Certaines lettres ressemblent aux lettres de l'alphabet français (khi, rhô (faux-amis !), omicron, alpha, beta...)

Si l'on compare les lettre grecques et les lettres françaises, certaines lettres se ressemblent, d'autres non. (a, b...)

Chez eux, les lettres sont des signes :

Sources : Photo de la Grèce, images prises sur un site et Google Image.
























L'art Grec

Introduction :


L’art de la Grèce antique a exercé une influence considérable sur la culture de nombreux pays des temps anciens à nos jours, en particulier dans les domaines de la sculpture et de l'architecture. À l'ouest, l'art de l'Empire romain s'est largement inspiré des modèles grecs.
À l'est, les conquêtes d'
Alexandre le Grand ont permis plusieurs siècles d'échanges entre les Grecs, l'Asie centrale et les cultures indiennes, ce qui a donné naissance à l'art gréco-bouddhique, avec ses ramifications jusqu'au Japon lui-même. Après la Renaissance en Europe, l'esthétique humaniste et les techniques sophistiquées de l'art grec ont inspiré plusieurs générations d'artistes européens. Jusqu'au XIXe siècle, le classicisme de l'art grec a fortement influencé l'art du monde occidental.


La Céramique :

Les anciens Grecs fabriquaient de la poterie pour un usage quotidien et non pas pour les exposer. La plus grande partie de la poterie est constituée de récipients pour boire comme des amphores, des cratères
(récipients pour mélanger le vin et l’eau), des jarres à eau (hydries), des bols de libation, des cruches , des coupes et des urnes funéraires. Les Grecs produisaient beaucoup de figurines en terre cuite qui servaient d'offrandes dans les temples.
Les citées Greques produisaient des poteries pour le marché local , les styles et modèles étaient donc très variés. A partir du IVe siècle avant J-C, en Grèce, la poterie devient une industrie et la peinture sur poterie devient moins importante.

L'histoire de la poterie grecque ancienne est divisée en périodes :
- La période protogéométrique à partir d'environ 1050 avant J-C ;
- La période géométrique à partir d'environ 900 avant J-C ;
- La période géométrique récente ou période archaïque à partir d'environ 750 avant J-C ;
- La période des figures noires à partir de 700 avant J-C ;
- La période des figures rouges à partir de 530 avant J-C.
La gamme de couleurs : noir, blanc, rouge et jaune étaient les couleurs les plus courantes, elles sont restreintes par rapport au temps de cuisson, (cependant les trois premières périodes, les poteries gardaient leur couleur naturelle claire avec quelques motifs noirs).


La sculpture:


Les Grecs ont considéré très tôt que la représentation du corps humain était le sujet le plus important du travail artistique. Puisque leurs Dieux avaient une apparence humaine, il n'y avait pas de distinction entre le sacré et le profane ; le corps humain était à la fois profane et sacré. Un homme nu pouvait être aussi facilement
Apollon ou Hercule ou un champion de boxe olympique. Pendant la période archaïque, la forme la plus importante de sculpture était le kouros (pluriel kouroi), un homme nu debout. La korê (pluriel korai), une femme debout, était également répandue mais comme la société grecque ne permettait pas l'exposition de la nudité féminine (jusqu'au IVe siècle avant J-C) elle reste toujours vêtue.


Il existe 3 périodes importante dans l'art grec :
- La période Archaïque.
- La période Classique.
- La période Hellénistique.

La Période Archaïque:
Les statues étaient commandées par des aristocrates ou par l'État et utilisées pour des mémoriaux, comme offrandes à des temples, des Oracles ou des sanctuaires , ou sur des tombes. Pendant la période archaïque, les statues n'étaient jamais des représentations de personnages contemporains. Elles étaient la représentation d'un idéal de beauté, piété, honneur ou sacrifice. Ils s'agissaient toujours de représentations de jeunes hommes, entre l'adolescence et l'âge adulte, même quand les statues étaient placées dans les tombes de personnes.

La Période Classique:

Pendant la période classique, il y eut une révolution dans la statuaire grecque souvent associée à l'avènement de la démocratie athénienne et la fin de la culture aristocratique associée aux Kouroi (voir en haut). La période classique vit des changements autant dans le style que dans la fonction de la sculpture, les poses devinrent plus naturelles et la technique évolua beaucoup dans la description du mouvement des corps. À partir du Ve siècle av. J.-C., les statues commencèrent à représenter de vraies personnes , pendant cette période les statues eurent d'autres utilités: elle étaient utilisé pour décorer les grands bâtiments publics de l'ère classique comme le Parthénon à Athènes, elles ont servit particulièrement pour remplir la forme triangulaire des chapiteaux : une difficulté esthétique et un challenge technique qui firent beaucoup pour stimuler l'innovation dans la sculpture. De ces sculptures, il ne reste que des fragments, les plus fameux d'entre eux étant les marbres du Parthénon, actuellement visibles au British Museum et au Musée du Louvre.La statuaire funéraire évolua des kouroi statiques et impersonnels de la période archaïque vers des groupes familiaux très personnalisés de la période classique. Ces monuments funéraires sont le plus souvent situés autour d'Athènes, où se situaient à l'époque les cimetières. Bien que certaines de ces statues représentent des situations idéalisées : la mère en pleurs, le brave fils ; elles représentaient de plus en plus des personnes réelles. Ce sont les restes les plus intimes et touchants de la civilisation grecque antique.Pendant la période classique, pour la première fois, on voit apparaître les noms des sculpteurs.Phidias supervisa les plans et la construction du Parthénon. Praxitèle fit accepter le nu féminin pour la première fois vers la fin de la période Classique (milieu du IVe siècle) : son Aphrodite de Cnide, dont il reste plusieurs copies, était considérée par Pline l'Ancien comme la plus belle statue du monde.Les plus grandes œuvres de la période classique, la statue de Zeus à Olympie et la statue d'Athéna Parthénos (toutes les deux réalisées par Phidias ou sous sa direction), ont été perdues, bien que des copies plus petites et de bonnes descriptions demeurent. Leur taille et leur magnificence ont amené plusieurs empereurs de l'époque byzantine à les confisquer pour les amener à Constantinople, où elles furent détruites plus tard dans des incendies.




Histoire de la guerre de la Grèce Antique

dimanche 11 janvier 2009

«Ignorer les évènements qui se sont passés avant notre naissance, c’est rester toujours enfant » Cicéron, Ier siècle

Bonjour à tous,
Je m'appelle Pierre,
j'ai eu envie de rédiger des articles sur les guerres de la Grece Antique, car je suis passionné par les plus grandes batailles, et plus grands évènements de notre Histoire. L’Antiquité fut, un moment, ma période de prédilection (c’est ce qui m’a poussé en partie à demander ce projet) ... Maintenant, je consacre mon temps à l’époque moderne (dont le but est de reprendre l’antiquité gréco-romaine), la révolution française, et le 1er Empire.
Bonne lecture à tous !



LE VOYAGE

J'ai vraiment apprécié ce voyage, qui devait nous apprendre des choses à propos de la Grèce antique, mais ce fut plus que ça pour moi : Une sortie avec nos professeurs et nos amis, qu' on ne voit pas de cette manière au collège. L'ambiance était vraiment exceptionnelle, les sites magnifiques, les hôtels parfaits, idem pour la nourriture ...
On remercie sincèrement nos professeurs pour ce travail, qui nous mena en Grèce.
Quelques coups de coeur :
- Il est 7 heures du matin, on nous a déjà réveillé dans la chambre par téléphone. Mais on frappe à la porte, et Victor s'énerve, ouvre en disant : " Mais qu'est-ce que vous voulez encore ??!!!" C'est alors qu'on découvre notre professeur de français venue nous souhaiter le bonjour !
- La course sur le stade d'Olympie, qui s'est terminée bizarrement pour moi !! (no coment)
- Les imitations devant les professeurs ...
- Les arrivées dans nos chambres, lorsque les professeurs faisaient l'inspection, l'ODEUR IMMONDE DE PIEDS !!!!! On nous l'a pas mal répété .... -_-'
- Et enfin la visite de l'Acropole qui m'a impressionné !!


Quelques photos :



















































LES GUERRES AU Vè siècle av. J.C.






"Au commencement était la guerre, source de toute chose." (Héraclite Vème siècle)

"Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s'entretuent parce que d'autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d'accord" (Paul Valéry)
"Les guerres ont toutes sortes de prétextes, mais n'ont jamais qu'une cause : l'armée. Otez l'armée, vous ôtez la guerre." (Victor Hugo)
"Un soldat ne doit pas mourir pour son pays, il doit faire en sorte que le gars d'en face meure pour le sien." (Général G. S. Patton)
"En temps de paix, les fils enterrent leur père, en temps de guerre, les pères enterrent leurs fils."
"Une guerre est-elle une période entre deux paix, ou bien une paix est-elle une période entre deux guerres ?" (G. Clémenceau)


Entre le VIIème et le Vème siècle avant J.C, l'hoplite était le fantassin de la Grèce antique, lourdement armé.
Les hoplites comabattaient en phalange, en rangs serrés. ils étaient équipés :
-d'un casque, surmonté de crins de cheval (casque appelé "corinthien". Il était important de faire confiance à son voisin dans les rangs, car ce casque empêchait de voir sur ses flancs lors d'une bataille !)
-d'une cuirasse, allégée au fil des années
-de jambières
-d'un bouclier, (Ils pouvaient dessiner, et peindre le motif qu'ils voulaient dessus. Il est surommé "hoplon", ou "hoplum", d'où le nom d'hoplite, car c'est la pièce maitresse de la phalange, lorsque l'armée ennemie venait s'écraser sur la barrière de boucliers. Le bouclier faisait tout de même 1 mètre de diamètre, et il était en bronze.)
-d'une lance
-d'un glaive (courte épée tranchante des deux côtés)
Le tout pouvait peser une quarentaine de Kg.

Dans leur formation (phalange), les hoplites tenaient leur bouclier sur leur bras gauche, pour protéger le flanc droit de leur voisin (de gauche), et la lance dans la main droite.
L'hoplite était au début un citoyen qui n'avait pas accès aux décisions politiques. Mais au fil des siècles, ils parvinrent à voter l'état de guerre, ou bien le nombre de soldats à envoyer lors d'un conflit.
Après la chute des cités-Etat greques, Alexandre le Grand (Macédonien) renouvela la formation de la phalange. Il fit alléger le poids de la cuirasse et des cnémydes (jambières), et il remplaça les lances relativement courtes (environ 2m) par des lances relativement longues (au moins 3m), pour fendre les rangs ennemis à distance. Après quoi s'engageaient les combats au corps à corps.

Plus tard, les romains prirent le dessus sur les grecs, et le légionnaire remplaça l'hoplite.

(sources : Wikipédia/Evene-citation)


GUERRES MEDIQUES : MARATHON












Au Vème siècle avant J-C, lorsque les Perses décident d'attaquer la Grèce, les Athéniens ne se doutent pas qu'il vont sauver leur cité, ainsi que leur civilisation, et qu'ils s'en rappelleront ... Les Perses envoient des émissaires aux grecs et tentent de soumettre la partie majeure des îles de la mer Egée, comme celles de Délos ou Naxos par exemple. Athènes et Sparte, de puissantes cités, déjà presque rivales, refusent la soumission.

Darius Ier fait débarquer, selon Hérodote, 100 000 soldats Perses, mais les historiens estiment qu' il y aurait eu entre 30 000 et 50 000 hommes, chiffres tout de même considérables pour l'Antiquité. Avec une flotte comptant environ 600 trières, l'armée orientale atteint l'Attique tout en ravageant quelques petites cités résistantes. Le débarquement des troupes s'effectua sur une plage environnante de la plaine de Marathon. Et n'attendant pas leurs ennemis, les Athéniens décident d'aller à la rencontre des Perses, à une quarantaine de kilomètres de leur cité, conduits par leur stratège Miltiade. 10 000 hoplites Athéniens et Platéens sont face aux Perses, 3 fois plus nombreux, et attendent les renforts Spartiates, mais ils tardent. Alors, sans autres solutions, les Athéniens souhaitent engager le combat, et placent leurs soldats et les plus expérimentés sur les flancs, sachant que les Perses sont moins efficaces au corps à corps, et mettent leurs meilleurs soldats au centre de leur armée. Comme on s'y attendait, les Athéniens enfoncent les ailes de l'armée Perse, mais ces derniers percent le centre de l'armée d'Athènes, ce qui leur permet de tenir leurs adversaires en tenailles. Athènes, vainqueur des Perses, s'offre le prestige de toute la grèce, et demande un tribut pour "reconstituer son armée, et sa flotte". Cependant, cela fait, les Athéniens continuent de faire payer le tribut aux autres cités pour embellir la leur. Athènes impose ensuite une forme d'alliance aux autres cités, alliance qui portera le nom de "Ligue de Délos". Cette guerre engendrera un conflit qui montera chaque cité contre les autres.

Sources : Wikipédia /pagesperso-orange.fr

GUERRES MEDIQUES (2)

Après la défaite des Perses face aux athéniens, Xerxès, nouveau roi de Perse, souhaite venger les affronts de Marathon en envahissant la Grèce (-490)

Aux vues des préparatifs d’une attaque massive de leur territoire, les grecs se réunissent afin de jurer une réconciliation temporaire des cités-Etat, pour se liguer contre les Perses.
Le commandement des troupes Grecques est confié à Léonidas Ier pour les fantassins, et Eurybiade pour la flotte. (-481)
La Thessalie est conquise en 481 av JC par les Perses, puisque les grecs manquent de temps pour préparer la stratégie à exécuter.
A la fin de l’été 480 av JC, les grecs se positionnent défensivement aux Thermopyles, passage étroit qui amène à la Grèce continentale. (Cet endroit est appelé « Thermopyles », puisqu’il y a des sources thermales qu’y s’y trouvent.)
Quant-à la flotte, elle se place au nord de l’Eubée, au niveau de l’Artémision, pour éviter tout contournement des navires Perses.
Donc, les Grecs, forts d’environ 10 000 hommes (flotte comprise) sont prêts à repousser leurs ennemis.
Mais devant l’avancée et l’ampleur de l’armée Perse, Eurybiade et sa flotte se replient sur Chalcis, laissant Léonidas et ses hommes menacés sur leurs arrières. Par conséquent, les Perses vont plus loin que prévu, et mouillent au cap Sépias.
Toutefois, une violente tempête s’abat sur les Perses et leurs navires. Les pertes sont de 400 trières, et plusieurs milliers d’hommes.
La nouvelle de cet imprévu arrive aux oreilles d’Eurybiade, qui reprend confiance, et va se positionner avec la flotte à l’Artémision. Pourtant, et malgré la tempête, la supériorité numérique de la flotte perse se fait sentir chez les grecs, qui font une fois de plus demi-tour.
Les Perses tentent un coup hasardeux en envoyant 200 navires et 40 000 fantassins contourner l’Artémision par la Haute mer. Cependant, une nouvelle tempête se déclenche. Les Grecs et le gros de la flotte perse ne subissent pas de dégât. Mais le corps expéditionnaire envoyé par Xerxès, fut détruit, et l’Eubée ne pourra plus être contourné.
Sur terre, Léonidas repousse les assauts répétés des perses, notamment ceux des « immortels », aux Thermopyles. Mais voyant que leurs ennemis sont trop nombreux, Léonidas décide de se sacrifier avec 1000 autres hoplites, dont 300 spartiates et 700 thébains, pour que le reste de l’armée ait le temps de s’organiser, et de préparer leur stratégie de défense.
Ils résistent plusieurs jours, jusqu’à ce qu’ils soient trahis, par Ephialtès, un grec. En effet, il donna aux perses le moyen de contourner les Thermopyles, ce qui permit à l’armée orientale d’encercler les grecs.
Tous refusèrent la soumission, et furent massacrés jusqu’au dernier, avec leur roi. On peut lire cette insrcription, sur le mausolée du Mont Kolonos : "Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts pour obéir à ses lois."
Cette bataille est l’emblème de l’héroïsme, et de l’esprit de sacrifice des spartiates. Mourir au combat était glorieux, et on doutait plus facilement de celui qui revenait vivant d’une bataille !
Xerxès a donc la prise d’Athènes en tête, et fait route vers l’Attique.
Dans la cité, on s’organise : Thémistocle ordonne l’évacuation des athéniens vers Salamine, tandis que certains préfèrent rester sur l’Acropole pour défendre leur colline sacrée. Lorsque les Perses entrent dans la ville, ils pillent tout, tuent tout opposant ou résistant, et l’Acropole est brûlée.
En 480 av JC, les Athéniens jouent leur dernier atout : leur flotte. Ils décident de rencontrer les Perses à Salamine, près du détroit d’Egine. Les orientaux sont très maladroits, et c’est une grande victoire pour les grecs. Au soir de la bataille, Xerxès Ier abandonne lâchement ses hommes et revient à Persépolis, laissant le commandement des troupes à son beau-frère : Mardonios.
Les Perses stationnent en Thessalie, et au bout d’un an, envoient des émissaires pour proposer des alliances. Toutes leurs demandes furent rejetées par les Grecs.
Désirant alors en finir, les perses affrontent en 479 av JC les Grecs, majoritairement des spartiates et des athéniens, près de la cité de Platées. C’est un nouvel échec des Perses, ce qui permet donc aux Athéniens de revenir dans leur ville.

La paix est officiellement signée en 449 av JC, bien que les Perses fussent vaincus bien avant cette date. On note que les Athéniens reprirent le contrôle maritime, grâce à leur nouvelle flotte.
Après la destruction de la ville, Périclès, nouveau stratège athénien, décide de reconstruire, et même d’embellir la cité, avec notamment la construction de nouveaux temples (comme le Parthénon) sur l’Acropole.
C’est le début de l’âge d’or d’Athènes ...






Carte des 2° guerres médiques --->























<--La Phalange





<-- Hoplite spartiate



SOURCES : Wikipédia

http://pagesperso-orange.fr/miltiade/marathon.htm
http://i13.servimg.com/u/f13/11/11/02/21/ok_for11.jpg

L'AGE D'OR ET LA CHUTE D'ATHENES


Après les guerres médiques, Athènes est à son apogée. L'acropole est reconstituée, ainsi que sa flotte et son armée. Pourtant, elle va décliner dans une guerre contre Sparte, son etrenelle rivale. C'est la Guerre du Péloponnèse. Cette guerre est un jeu d'alliance, et toutes les cités de la Grèce ou presque vont s'allier à une des deux rivales. La ligue de Délos mise en place par Athènes (pour résister aux perses, puis formant un véritable Empire) va s'opposer à la ligue du Péloponnèse, fondée par Sparte. Cette guerre est meurtrière, et dure de 431 à 404 av. J-C.

Les deux cités en ressortent très affaiblies, mais la suprématie des hoplites Spartiates a su faire la différence face aux Athéniens, malgré la puissante flotte de ces derniers.

En conséquences, Athènes doit rentrer dans la ligue du Péloponnèse, livrer sa flotte, sauf une dizaine de navires, détruire les remparts menant au Pirée, et la fin de la démocratie est prolamée.

LA PHALANGE OBLIQUE

Au IV° siècle, après la chute d'Athènes, Sparte et Thèbes restent les deux plus puissantes cités de Grèce. Elles vont s'affronter, après avoir combattu ensemble lors de la guerre du Péloponnèse face à Athènes. (les Thébains haissaient tellement les Athèniens, au point de s'allier aux Perses pendant les guerres Médiques)

Thèbes affirme pendant une courte période sa suprématie, grâce à la bataille de Leuctres en 371 av. J-C. Cette bataille est particulièrement bien menée par les Thébains grâce au génie militaire d'Epaminodas, leur chef. Contre toute attente, les troupes d'élite sont pacées sur le flanc gauche de l'armée. (Elles sont toujours placées sur le flanc droit) Ce qui fait que les troupes d'élite spartaiates et thébaines sont face à face. Puis, le flanc gauche de l'armée thébaine se décale légèrement vers la droite, et bouscule les troupes enemies. Le flanc gauche spartiate, voyant son aile droite détruite est mis en déroute. (PS :Si vous voulez voir un meilleur plan de la phalange oblique, allez voir sur cette adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Phalange_oblique.gif)





















le théâtre antique

lundi 5 janvier 2009

coucou nous sommes Chloé et Maud et nous allons vous parlez des origines du théâtre.


1)Des origines du théâtre antique

Le théâtre est avec la philosophie, l'héritage le plus vivant que nous a légué l'Antiquité. Sans cesse réévalué et réinterprété en Europe, il n'a pas cessé de nourrir l'imaginaire des auteurs, des metteurs en scènes et des spectateurs. Saviez-vous que le théâtre était perçu comme une fête ? Eh oui, en Grèce Antique, le théâtre était synonyme de célébration et de cérémonie. Faisons ensemble un petit voyage dans le passé pour découvrir les origines du théâtre.

2)Théâtre et religion

Le théâtre a une origine religieuse : Dionysos dieu du vin, de l'ivresse et de la fête, était célébré trois fois l'an par des « Dionysies ».
Les trois principaux festivals de théâtre sont les Dionysies champêtres, de décembre à janvier, les Lénéennes, de janvier à février et les grandes Dionysies, de mars à avril.
Les grandes Dionysies ont lieu à
Athènes, durent cinq jours de suite du lever au coucher du soleil à raison d'un auteur par jour. Ceux qui assistent à celles-ci entièrement peuvent entendre près de vingt mille vers sans compter les dithyrambes (chants religieux)
Ces festivals donnent lieu à un concours de tétralogies : trois
tragédies et un drame satyrique. L'ouverture des festivités est faite de processions et de cérémonies en l'honneur de Dionysos. L'auteur ayant créé la meilleure pièce était récompensé par un bouc.
Le théâtre grec a pour origine le culte de Dionysos, dieu du vin et de la fertilité. Des dithyrambes, des processions, des danses, des chants et des paroles en vers à la gloire des
héros grecs, avaient lieu autour de son temple ou sur l'agora dans la région de Corinthe.
Lentement, un lieu spécifique s'intègre au temple pour les représentations théâtrales.
A Le déroulement des représentations théâtrales. L'ouverture des festivités était faite de processions et de cérémonies en l'honneur de Dionysos. Avant la représentation, la troupe défilait devant le public, la statue de Dionysos était placée sur le théâtre. On proclamait ensuite le nom du poète. On s'y rendait la tête couronnée comme pour une cérémonie religieuse. Les grandes représentations théâtrales duraient cinq jours de suite, du lever au coucher du soleil. Contrairement aux pièces de théâtre modernes, dans la forme primitive du théâtre, le protagoniste jouait à lui seul tous les rôles. Il s'agissait de créer un support pour la communication avec les dieux. Les représentations organisées par l'état prenaient la forme d'une compétition entre plusieurs rivaux. Chaque spectateur recevait à l'entrée un jeton portant une lettre de l'alphabet désignant la section des gradins où se trouve sa place. Le prix de l'entrée était raisonnable et permettait d'assister à toutes les représentations de la journée. Chaque poète tragique présentait trois tragédies et un drame. Pour les comédies, cinq poètes présentaient chacun une pièce. L'auteur qui avait crée la meilleure pièce se trouvait récompensé par un bélier.
Déroulement des festivités
La première journée (le 11 du mois) était consacrée aux concours de dithyrambes .
La deuxième (le 20) était celle des comédies : trois poètes et plus tard cinq en présentaient chacun une.
Les trois jours suivants (22, 13 et 15) étaient réservés à la tragédie, et chacun d'eux était consacré tout entier à l'oeuvre de l'un des trois poètes choisis par l'archonte. Chaque oeuvre tragique consistait en une tétralogie , à savoir une trilogie (composée de trois tragédies sur le même sujet), suivie d'un drame satyrique .

3) LES DÉCORS




L’action se situe dans un palais, un temple pour la tragédie ou une maison pour la comédie. Les murs sont peints sur la skénè. Il y avait peu de changements de lieu : les événements extérieurs sont simplement racontés par un récit de messager ( batailles, meurtres, scènes de violence…). Autres éléments de décor : rocher, statue de dieu, tombeau… Les décors sont réutilisés plusieurs fois. Une machinerie permet l’apparition ou la disparition dans le ciel de personnages : par exemple Médée s’envole sur son char ailé dans la pièce qui porte son nom.
La tradition attribue à Eschyle l'introduction des costumes dans la tragédie. Ceux-ci peuvent être très variés. Ainsi, dans les Choéphores, Électre porte un vêtement de deuil. Le même personnage porte des haillons dans l’Électre d'Euripide. Dans Andromaque, Hermione déclare elle-même être couronnée d'or et porte un péplos spartiate bariolé. Dans la comédie les Acharniens, Aristophane montre Dicéopolis fouillant dans le magasin d'accessoires d'Euripide : on y trouve les haillons d'Œnée, la « crasseuse défroque » de Bellérophon, les guenilles de Télèphe ou encore les loques d'Ino. Les acteurs vont pieds nus ou chaussés de κόθορνοι / kothornoi, sorte de bottines, parfois lacées, parfois dotées de bouts pointus. Elles ne possèdent pas de semelles compensées. Le costume comique masculin consiste souvent en un chiton (tunique) et un manteau courts, laissant apercevoir un énorme phallus postiche, pendant et doté d'un gland vermillon. Il arrive que l'acteur utilise également des rembourrages au niveau des fesses et du ventre.
Les choreutes tragiques portent des vêtements qui identifient leur métier ou leur condition sociale. Dans
les Suppliantes, le chœur représente les Danaïdes, qui portent de somptueuses robes barbares. Dans Ajax, il s'agit de marins de Salamine. Dans les drames satyriques, le chœur est toujours composé de satyres : ils sont nus, dotés d'un énorme phallus postiche en érection. Dans la comédie, le costume de base est agrémenté d'accessoires : de petites ailes, par exemple, pour le chœur des Guêpes.

4) Le théâtre et la cité d'Athènes

a _ Démocratie et tragédie :deux histoires et deux fonctionnements parallèles
La tragédie grecque ,malgré l'impact qu'elle a eu et a encore sur la littérature mondiale, n'a duré que 80 ans ,précisément au moment de l'épanouissement politique d'Athènes .
La 1 er tragédie conservée se place juste après la grande victoire d'Athènes sur les Perses (bataille de Salamine, 480 av. J-C); il s'agit des Perses d'Eschyle,qui date de 472 av. J-C, Athènes perd toute sa puissance et la vie de la tragédie cesse au même moment.

L'origine de la tragédie est sans aucun doute religieuse et liée au culte de Dionysos. Les représentations avaient lieu lors des Dionysies urbaines, au printemps, puis aux Lénéennes, en décembre, et étaient accompagnées de processions et de sacrifices. Il y avait toujours au centre du théâtre un autel du dieu, où évoluait le choeur. Il s 'agissait de cérémonies dans l'esprit de la démocratie: les cityens riches sont chargés de pouvoir à tous les frais, et le peuple est invité à venir au spectacle.

Mais de la même façon qu'il y a des points communs entre le théâtre et la religion, les principes de fonctionnement du système politique ne sont pas sans lien avec ceux des spectacles dramatiques:

-dans les deux cas, la parole est déléguée à certains. -dans les deux cas,les conflits sont médiatisés par l'usage de la parole, et la violence est contenue.